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La formation en situation de travail

Depuis quelques années, le monde de la formation est confronté à différentes transformations. La formation en situation de travail (FEST) en fait partie. Cette méthode d’apprentissage de compétences et de savoir-faire prône la valeur formative du travail. Le but de cette “nouvelle pratique” est de favoriser l’accès à la formation des salariés des PME/TPE, notamment pour les personnes les moins qualifiées. La Délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle (DGEFP) a lancé en août 2015 une expérimentation de la FEST sur la demande de Manuel Valls.

Les avantages de la FEST

Afin de comprendre le but de cette nouvelle méthode de formation, nous allons analyser ses avantages.

  • La formation étant en situation de travail, la mise en pratique se fait immédiatement. Ceci permet donc une appréciation instantanée des connaissances transmises,
  • La transmission de savoirs se fait par leurs pairs,
  • Le référent FEST obtiendra une certification reconnue nationalement,
  • Cette méthode d’apprentissage devient également une opportunité pour le réfèrent FEST de développer des compétences transverses liées à l’andragogie.

Points de vigilance

Toute transformation nécessite un temps d’adaptation afin de détecter des points d’amélioration. Nous allons donc analyser les premiers points de vigilance qui peuvent être soulevés.

  • Dispenser une formation en situation de travail c’est aussi prendre le risque d’être dérangé durant l’apprentissage. Le temps de travail de l’apprenant et du référent FEST devront donc être aménagés en conséquence,
  • Une formation dispensée par ses pairs peut également être un risque de transmission de “mauvaises habitudes” de la part du référent. En effet, toute personne développe des habitudes de travail au fil du temps. Ces habitudes ne sont pas toujours les gestes à adopter. Il serait donc intéressant de prévoir une personne, experte dans son domaine, qui aurait un rôle de “Super référent”, afin de valider et d’encadrer les référents,
  • De la même manière que la transmission de “mauvaises habitudes”, il peut y avoir un risque de “vision restreinte”, propre au référent. Chaque individus à une vision de son travail qui lui est propre. Là encore, le “Super Référent” peut intervenir.

 

Si on reprend les différents points qui décrivent la formation en situation de travail, on constate que cette dernière a toujours existé. Cependant, elle n’a jamais été formalisée afin d’être reconnue, dans le code du travail, comme formation à part entière.

Afin que la formalisation de la FEST soit efficace il est donc nécessaire qu’elle soit traçable (Protocole Individuel de formation, positionnement amont et aval…) et contractualisée (objectifs pédagogiques, moyens, évaluations, reconnaissance des acquis…), dans le même esprit que les formations en présentiel.

Par ailleurs, une organisation doit être définie en amont, afin de faciliter l’apprentissage au poste de travail (droit à l’erreur, pas de pression en terme de productivité, bienveillance de la hiérarchie et des collègues…). Un investissement de tous les acteurs est essentiel à la réussite de ce parcours (Manager, RH, Référent, Apprenant). Cette méthode de formation sera principalement utile aux métiers techniques qui ont effectivement besoin d’apprendre directement sur le terrain. Enfin, la formalisation de la FEST apportera une réelle reconnaissance aux référents qui transmettent leurs savoirs. Des groupes d’études ont été lancés et des premières expérimentations sont en cours avec des OPCA.

L’improvisation théâtrale au service du management

Manager c’est relever le défi permanent de s’adapter aux différents profils de ses collaborateurs.

Comment fédérer et motiver pour atteindre les objectifs fixés, en prenant en compte chaque individualité, le tout sans mode d’emploi ?…

L’improvisation théâtrale développe rapidement sa capacité d’adaptation spontanée grâce à l’écoute active.

Cette écoute à 360 degrés permet d’optimiser les relations entre managers et collaborateurs. Concrètement, le seul moyen de construire ensemble une histoire improvisée qui ait du sens, c’est accepter de lâcher prise pour vivre totalement l’instant présent, en osmose avec ses partenaires de jeu. Permettre à chacun de trouver sa juste place tout en gardant le cap collectif ne s’apprend pas dans les livres, mais en situations réelles.

Cette discipline développe en profondeur assertivité, prise de décision rapide, adaptabilité, posture coach et créativité au service d’un esprit d’équipe efficace.

Le meilleur moyen d’en mesurer l’impact, c’est de la tester !

A la recherche de temps… perdu

« Ouf, ouf, ouf » : c’est le bruit de son essoufflement à force de courir après le temps. Une autre phrase fait également beaucoup écho dans notre quotidien : « Je n’ai pas le temps. »

Le temps reste une notion très relative et subjective. On a pu connaître des moments de bonheur intense où le temps a semblé trop court. À l’inverse, deux minutes de malaise profond paraissent une éternité. Si le temps nous est servi chaque jour sur un plateau, c’est à nous que revient le choix de son utilisation.

Bien souvent le manque de temps n’est qu’un prétexte pour ne pas faire : ne pas faire ce que n’aimons pas, par exemple, ou ce qui ne nous arrange pas… Il est vrai que nous subissons tous d’imprévus dans notre quotidien. Nous jouons alors au pompier toujours équipé pour éteindre des feux de tous les côtés et finissons les journées débordés et démoralisés : nous développons la « Victime attitude ».

La seule et vraie question est : Quelles sont mes priorités ???

On ne peut pas acheter du temps, tout millionnaire ou milliardaire que nous pourrions être ; même la magie n’opère pas sur le temps.

Une 1ere astuce : écrire son mantra sur son miroir de salle de bain et se le répéter et répéter encore …L’écrire également sur le fond d’écran de son téléphone  « J’AI LE TEMPS D’ACCOMPLIR MES PRIORITÉS »

 La 2eme astuce : écrire ses vraies priorités, pas celles des autres! Quels sont les objectifs que l’on vous a fixé, quelles sont vos priorités personnelles : sport, détente, famille, se former… ?

Faites-vous  la liste de 3 priorités dans votre vie pour les 3 mois qui viennent.

3eme astuce : se protéger des personnes ou situations toxiques pour augmenter votre productivité. Se concentrer sur une tâche pendant une heure, porte fermée, téléphone dans le tiroir en mode silence, page des mails et Facebook fermés.

Chaque jour, il vous est offert de dépenser 24 heures. Ce sont nos 24h ;  à vous de les utiliser afin qu’elles vous soient profitables et en lien avec vos priorités de vie.

L’agenda digital ou papier devient votre ami. Prenez le temps de planifier votre semaine. Osez dire non, osez imposer votre agenda, soyez assertif(ve)  pour rester positif(ve). Disciplinez-vous pour éviter de vous faire déborder et criez haut et fort : « Je n’ai pas le temps, je n’en peux plus. »

Si vous avez pris le temps de lire cet article, c’est que vous êtes un peu concerné, alors maintenant pour gagner du temps, AGISSEZ

Manquer de confiance en soi

« Je doute souvent de moi, je n’y arriverai pas, mais je dois pourtant y arriver … »

Voici des remarques que j’ai eues lors de mes différentes formations managériales, ou lors de formation sur la gestion du changement.

C’est le cas lorsque l’on connaît mal sa valeur personnelle et que plus que d’autres nous sommes à la recherche de reconnaissance. Ce besoin est comme un puit sans fond! Même si vous recevez de la reconnaissance, vous la regardez passer, comme si vous n’étiez pas capable de la contenir et de l’apprécier.

Il est temps de vous reconnaître dans toute votre grandeur et d’être fier de la personne que vous êtes!

Pour faire simple vous pouvez mettre en œuvre ces deux stratégies pour tirer profit de votre valeur.

Commencez par vous reconnaître !

Afin de savourer la reconnaissance, il faudra commencer par colmater la fuite, la blessure dans votre amour-propre. L’amour-propre ou l’estime de soi est l’amour de soi à travers le regard des autres.

Maslow le décrit fort bien dans sa matrice au 4ème étage de sa pyramide.

Que faites-vous ou êtes-vous prêt à faire pour que certaines personnes vous considèrent, vous apprécient ou vous aiment? Souvent trop…

Pour avoir moins besoin de reconnaissance, il faut d’abord apprendre à se connaître soi-même. De cette façon, le sentiment de vide et de manque qui nous habite s’estompe. C’est seulement après cette démarche qu’il sera possible d’apprécier pleinement l’amour des autres et tous les bons sentiments qui nous sont adressés.

Le second point sera d’arrêter de prendre les choses personnellement!

Ne faites pas une affaire personnelle des attaques et remarques venant d’autrui.

Vous n’êtes pas toujours en cause. Si une personne vous insulte, elle vous envoie du poison. En ne prenant pas personnellement ce qu’elle vous dit, on s’immunise contre ce poison.

Prenez du recul, dédramatisez et laissez à chacun sa part de responsabilité.

Je répète souvent aux participants de mes formations que la nature humaine est imparfaite, à commencer par nous-même. Malgré les erreurs et des échecs, cela ne change rien à sa propre valeur.

La valeur d’une personne ne tient pas à ce qu’elle a fait ou n’a pas fait, ni à ce qu’elle a vécu, ni à certains de ses échecs.

Cette anecdote résume tout : Qui veut 100$?

Un conférencier bien connu commence son allocution en tenant bien haut, entre ses doigts un billet de 100$. Il demande:« Qui aimerait avoir ce billet de 100$ ? » Malgré quelques sceptiques, les mains commencent à se lever, alors il dit : « Je vais donner ce 100$ à l’un d’entre vous, mais avant laissez-moi faire quelque chose avec ce billet. »

Il chiffonne alors vigoureusement le billet et il demande : « Est-ce que vous voulez toujours ce billet ? » Les mains continuent à se lever. « Bon d’accord, mais que se passera-t-il maintenant si je fais cela ». Il jette alors le billet froissé par terre en sautant dessus à pieds joints. Entrant vivement en contact avec ses semelles et le sol, le billet se salit considérablement. « Qui veut encore avoir ce billet froissé, sale et décoloré? » demande-t-il. Évidemment, les mains continuent de se lever !

« Mes amis, vous venez d’apprendre une leçon… Quoi que je fasse avec ce billet, il vous intéresse toujours. Pourquoi? Parce que sa valeur n’a pas changé, il vaut toujours 100$

 

Moralité : penser à soi et à sa vie. Plusieurs fois dans votre vie vous serez froissé, rejeté, souillé par les gens ou par les événements. Vous aurez alors l’impression que vous ne valez plus rien. Mais en réalité, votre valeur n’aura pas changé!

Nos expériences positives ou négatives nous apportent cette maturité nécessaire à apprécier notre propre valeur. Soyez-en convaincus!

Ne laissez personne vous diminuer, vous écraser et vous traiter sans respect. Ne le faites surtout pas vous-même! Reconnaissez plutôt votre propre valeur.